Formations

Vétérinaire spécialisé équin
Métier

Le vétérinaire assure le diagnostic et les soins d’urgence. Il prodigue aussi ses conseils que ce soit dans le milieu de l’élevage, des écuries, des courses. Il peut être amené à suivre la carrière d’un cheval de compétition, ce qui explique que de nombreux vétérinaires complètent leur formation par des compétences en ostéopathie, nutrition, acupuncture, insémination…

Caractéristiques :

Une vérité de Lapalisse s’impose : les déplacements ! Ecuries, clubs, compétitions, tout cela entraîne des horaires à la fois élastiques et à rallonge. Sans parler des années à épidémies (West Nile, fièvre aphteuse…), des poulinages, le tout compliqué par la pénurie actuelle de vétérinaires spécialisés.

Diplôme :

Celui obtenu à la sortie des quatre écoles vétérinaires en France. Six ans minimum, sans compter les années de spécialisation (on peut aller jusqu’à bac + 12). L’admission aux écoles se fait sur concours après le bac/

Qualités requises :

La disponibilité est le maître mot, parce qu’une colique ou un poulinage qui se présente mal n’attendent pas. Sens de l’organisation, de la gestion, des priorités. Goût du relationnel (avec les hommes et les chevaux…), sang-froid. Une bonne santé est nécessaire car il s’agit d’un métier très physique où les accidents ne sont pas rares.

Salaire :

De 1 500 euros nets à la sortie de l’école à… 3 000, 5 000 euros pour un véto confirmé. Le vétérinaire peut être salarié d’un établissement ou monter son propre cabinet.

 

Alexandra Lebon

« Soigner un cheval, c’est comme jouer une partition : plus on joue, mieux on joue »

 Mère de famille, véto, éleveuse (Jubilée d’Ouilly, Kronos, Lesbos, Brightsilver), Alexandra Lebon recherche l'harmonie entre le cheval et le cavalier.

« J’ai fait l’université de Liège et six années d’ostéopathie au collège de Paris. Un stage aux Etats-Unis, puis j'ai travaillé en Afrique du Sud et, en France, pour les courses à Chantilly. Chaque situation est une occasion d’apprendre, de se remettre en question. Mon moteur, c’est l’envie de soigner tout. Et de progresser dans mes moyens de le faire. D’où l’importance de mes rencontres avec le Dr Pradier (spécialiste de la locomotion équestre, ndlr) et Dominique Giniaux (vétérinaire et ostéopathe, ndlr). Comme véto, je recherche la lésion à la base du problème pour n’intervenir qu’une fois par an, deux pas plus. Le métier a évolué (les femmes y sont peut-être pour quelque chose, avec leur relation singulière au cheval). Le dialogue est primordial avec le propriétaire qui est souvent le cavalier qui lui-même doit être en connexion avec sa monture. C’est un cercle vertueux qui doit permettre d’arriver au niveau 5 étoiles juste avec… les mains. Je dois aussi faire avec le cheval, pas contre. Affronter 600 kg d’opposition, qu’on soit homme ou femme, est difficilement jouable !

Aujourd’hui la profession est féminisée à 75 %. Mais il y a quinze ans, quand j’ai commencé, il ne faisait pas bon être blonde (de surcroît elle est belge, ndlr !) dans les écuries ! Je me consacre aujourd’hui à 75 % à l’élevage, mais je continue à aimer soigner, à apprendre de chaque cheval que je rencontre. Mon emploi du temps ? Les journées sont trop courtes et la vie de famille n’est pas simple. Mais tout ça est vraiment palpitant. »

 

Adresses

Avef, association vétérinaire équine française

www.vetavef.com

Ecoles nationales vétérinaires:

7 avenue du Général De Gaulle 94700 Maisons-Alfort - 01.48.93.37.12 - www.vet-alfort.fr

1 avenue Bourgelat 69280 Marcy l'Etoile - 04.78.87.25.25

www.vet-lyon.fr

23, chemin des Capelles 31300 Toulouse - 05.61.19.38.39

www.envt.fr

route Gachet 44300 Nantes - 02.40.68.77.77

www.vet-nantes.fr

Le site spécialisé du ministère de l'Agriculture : www.concours-agro-veto.net