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Vincennes, le paquebot.
 

Vincennes, la Mecque du trot, le temple du trot… Les superlatifs ne manquent pas pour parler d’un hippodrome hors norme, à la réputation internationale. Mais connaît-on vraiment ces hommes et ces femmes de l’ombre, leur métier, cette fourmilière qui travaille parfois jour et nuit (nocturnes) pour que notre plaisir soit complet ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander…

 

L’hippodrome de Vincennes se dresse sur le plateau de Gravelle, depuis cent trente ans, dominant Paris en contrebas. Et, bien que la station de RER soit Joinville-le-Pont, nous sommes toujours dans le 12 e arrondissement de Paris, au cœur du bois de Vincennes. D’ailleurs, c’est la Ville de Paris qui est propriétaire des 48 hectares, 18 ares et 43 centiares, tandis que la Société d’encouragement du cheval français (SECF) ou Cheval Français s’est vu attribuer sa nouvelle concession jusqu’en 2025.

Finale du Grand National du trot, Prix d’Amérique, Prix du Cornulier, Prix de France, Prix de Paris et bien d’autres classiques, Meeting d’hiver quand le galop se fait frileux, nocturnes, dimanches thématiques assurent le spectacle (environ 150 courses annuelles au monté et à l’attelé) qui nécessite une organisation rigoureuse et parfaitement rodée pour que le grand navire fonctionne à plein. Notre lecteur comprendra mieux aussi qu’en fonction de l’importance de l’événement, la mobilisation professionnelle sur le site varie. D’ailleurs, lorsque nous avons abordé avec nos interlocuteurs la partie « chiffrée » de notre reportage, ils ont répondu avec une belle unanimité : « Ça dépend des jours ! » Comme le fût du canon dans le sketch de Fernand Raynaud !

 

Un univers de compétences

La société mère du trot est là pour gérer l’ensemble de l’hippodrome, sous la houlette de son régisseur, Romain Vayssié, d’un régisseur adjoint, d’une chargée de mission et d’une assistante. Leur mission ? Entretien des bâtiments, de la piste, des espaces verts, avec tous les métiers qui s’y rapportent (électriciens, menuisiers, plombiers, jardiniers, serruriers). Elle s’occupe également de la gestion des différents prestataires. L’objectif au quotidien, quelle que soit l’importance des réunions, est de faire en sorte que sur une surface de presque 20 000 m 2 pas un lavabo ne soit bouché, pas une ampoule électrique ne soit hors d’usage, pas un massif de fleurs ne manque d’eau, pas un ordinateur ne soit privé d’alimentation.

Pour les gros travaux à l’année c’est le service Travaux situé à la maison mère qui intervient. « Notre service de 4 personnes, dirigé par M. Raskatow, gère tous les gros travaux sur Vincennes mais aussi sur Enghien, Caen, Cabourg et Grosbois, raconte M. Popesco. Nous, nous travaillons au milieu des planches à dessin, des plans d’architecture, des circuits électriques, de la plomberie… Pour la centaine d’employés qui peut être amenée à intervenir chaque jour sur le terrain, il n’y a pas d’emploi du temps type. Ce sont les travaux à effectuer qui commandent les affectations sur la piste, dans les écuries, sur les espaces verts… »

La Direction technique assure, elle, la régularité des conditions de courses avec le spécialiste de la piste, M. Sanchez (voir En piste !) et son équipe.

Cerise sur le gâteau, Vincennes possède sa régie vidéo dirigée par Thierry Bastian. Véritable « Task Force » assurant prises de vue, traitement des images, archivage, cette équipe est la fois repérable par le public sur le terrain mais nécessite aussi une série de locaux qui lui sont dédiés.

Du départ de la course au poteau d’arrivée, 20 caméras tournent à chaque course (où sont affectés… 20 cadreurs). Vous ne pouvez manquer ceux qui travaillent en bord de piste ou dans les gradins, souvent emmitouflés dans des parkas pour résister aux conditions climatiques du meeting d’hiver, sous une cahute, chauffage aux pieds. C’est donc héroïquement qu’ils captent des images qui sont ensuite retraitées par une équipe composée de 3 ingénieurs de la vision, de 2 réalisateurs, d’un truquiste, d’un opérateur synthé (ceux qui assurent les incrustations de texte, le placement des flèches pour mieux suivre un partant), d’un chef d’équipement et de 3 opérateurs magnétos.

Cette équipe est complétée par des caméras fixes qui captent notamment les images qui servent aux juges. Sans oublier l’équipe dédiée à l’envoi en temps direct des images aux commissaires, fort utiles notamment dès qu’il y a enquête, et la caméra embarquée dans la voiture travelling (elle aussi dédiée aux commissaires).

Ces images sont diffusées en direct sur Equidia et Canal+ ou en différé lors des journaux télévisés. Et contribuent évidemment au prestige du plateau de Gravelle, avec notamment, les interviews des propriétaires et des drivers qui ressemblent, à l’issue de certaines courses, à des frères jumeaux des mineurs de fond (et pour cause !).

Et si vous vous promenez à l’intérieur des halls, rien de la course ne pourra vous échapper grâce aux 800 moniteurs vidéo (il y en a aussi dans les écuries). Sans oublier l’écran géant orientable, visible à 500 mètres, d’une surface de 120 m 2 (soit une hauteur de 4 étages).

 

Partenaire incontournable, le Groupement technique des hippodromes parisiens (GTHP) accompagne le déroulement des courses. « Sur une réunion support du Quinté+, voici la liste des personnels GTHP sur Vincennes, nous rapporte Fabrice Gras. Si nous commençons par l’arrivée du public, nous avons 6 personnes aux parkings (vendeur, placeur, service voiturier), à l’accueil 29 personnes (vente des tickets d’entrée, contrôleurs, visites guidées, accès réservé, boutique, accès restaurant, objets d’art).

Au Service technique des courses, nous avons 11 personnes qui se répartissent ainsi : 2 juges à l’arrivée, 1 photographe, 1 secrétaire des commissaires, 1 juge « sortie de piste », les techniciens balance (1 sollicitor qui vérifie les livrets des partants, 1 speakerine, 1 préposé tapis de selle, 1 aide-pesée, des contrôleurs vestiaires).

Complétant la régie, nous avons nos chefs de car, les assistants vidéo, les opérateurs magnétoscope. Au Quartier des chevaux, 16 personnes s’occupent de l’accueil des vans, de l’enregistrement des chevaux, de la gestion des boxes, du timing de mise en selle, de la gestion des heats, de la distribution et du ramassage des plaques, du contrôle des ferrures, des écuries. Sans oublier les valets (3 en haut, 2 en bas) qui s’occupent des 110 stalles de drivers avec 3 machines à laver et 3 sèche-linge qui tournent tout le temps des courses. Et notre doyen, Richard, a pris sa retraite le 23 février. Un pan de mémoire !

10 personnes œuvrent au service vétérinaire (2 vétérinaires, 1 maréchal-ferrant, 7 aide-vétérinaires). Enfin, pour garantir l’assistance médicale aux drivers et au public, nous avons 2 médecins, 1 infirmière et 2 ambulances avec brancardiers. »

Et si les derniers chiffres énoncés font froid dans le dos, ils témoignent bien de la dureté de certaines situations dans les courses. Mais ce qu’ils ne disent pas, dans leur raideur, c’est les liens qui unissent drivers, entraîneurs, valets, vétos, lads. Entre eux circulent des joies, des peines, le temps qui passe, les carrières qui se font ou se défont sans que nul ne soit insensible ou indifférent. « J’en ai recueilli des larmes, de joie, de tristesse, de rage parfois. Mais ici, au vestiaire, personne ne triche et nous sommes aussi là pour ça, comme des confidents. Et puis beaucoup d’entre nous, nous sommes d’anciens jockeys. Alors on sait ce que c’est de gagner ou de perdre », nous a confié Richard, juste avant son départ en retraite.

 

« On y mange, on y mange… »

« Parce qu’on a tous faim d’émotions ! » proclame un slogan orne le grand hall. Mais au trot, on a aussi faim tout court. Pas question de rester le ventre vide ! Alors qu’on soit public, parieur, propriétaire, personnel de l’hippodrome, chacun y trouvera son compte. Du côté des professionnels, c’est l’ Afasec (Association de formation et d’action sociale des écuries de courses) qui assure la restauration, avec une cantine et un bar. Ecoutons Maryvonne Jolie-Bédès, une responsable passionnée !

« Noscuisiniers viennent du secteur de la restauration traditionnelle. Dans le personnel certains ont fait une formation chez Lenôtre avec des cuisiniers japonais, chinois, autrichiens, canadiens… Dany Abemonti, lui, a été formé à l’Afasec via un contrat d’apprentissage. A 25 ans c’est notre second de cuisine.»

Et une journée, ça se déroule comment ?

« Michel Nogueire et Laurent Rouillé sont à Rungis deux fois par semaine dès 3 h 30 afin d’acheter des produits frais. Nous avons environ 5 000 articles de référence qui entrent dans la composition des différents menus. En cuisine il y a 3 cuisiniers (2 pour le chaud et 1 pour le froid), 1 plongeur qui peut aller jusqu’à laver 600 assiettes couverts, verres, et casseroles. En salle 2 femmes qui vont jusqu'à faire cinq à six fois le tour des lieux afin de débarrasser les plateaux et nettoyer les tables. La caissière doit être rapide et concentrée et avoir beaucoup de rigueur, notamment dans le contrôle des différentes tarifications, afin de ne pas faire perdre de temps aux clients pour qu’ils mangent chaud et qu’ils puissent repartir vite à leurs chevaux. Le plein tarif est à environ 10 euros. Il faut un bon tempo entre toutes ces personnes car si l’un prend du retard tout se déséquilibre dans l’organisation de l’équipe. D’autant que nous n’avons en stock que 250 assiettes !  4 500 repas ont été distribués en 2008, ce qui représente une moyenne de 280 repas par réunion, sauf pour la période chargée du Prix d’Amérique où l’on sert jusqu'à 1 000 repas servi en 2 services. Vous imaginez le timing de l’équipe ! Un dernier détail : en janvier, nous avons écoulé 1 tonne de viande, sans compter le poisson ! C’est qu’il fallait résister au froid. »

Quittons le sous-sol pour rejoindre le bar, baptisé par les pros le Sous-marin, quoique situé au rez-de-chaussée, à droite de l’entrée de piste. Un lieu réservé aux aficionados.Trois personnesy servent lors de journées froides jusqu’à 400 cafés, une centaine chocolats. Il s’agit d’un vrai refuge pour les professionnels qui ont dû, cet hiver, lutter contre le froid. « En décembre nous avons fait 8 271 cafés et 922 chocolats chauds. En janvier, ils avaient besoin de vitamine ! Nous avons vendu 248 oranges pressées et 3 047 sandwichs ! Et puis, notre force c’est de tous les connaître. Leurs goûts, leurs préférences. C’est un esprit de famille qui règne ici, un sourire. »

C’est aussi l’esprit des grandes familles du trot qui règne sur le Club Uranie, avec les loges appartenant aux noms illustres de ceux qui ont fait l’histoire de la discipline. 200 couverts peuvent y être servis sous l’œil attentif et expérimenté de la maîtresse des lieux, que tous appellent par son prénom, Sylvie, preuve de l’atmosphère conviviale qui y règne. C’est là également que très régulièrement des artistes exposent leurs œuvres, pour le plus grand plaisir des convives.

Le public, lui, est restauré par l’Affiche, la société qui gère les trois restaurants panoramiques mais aussi tous les points sandwicherie, les bars, le self du personnel, les six salons. Là aussi, ce sont des passionnés, dirigés de main de maître par Michel Bertheau. « Nous avons les trois restaurants panoramiques, Le Prestige, Le Sulky, Le Paddock. Notre chef actuel, c’est Pascal Lagouge, qui a aussi œuvré au Concorde La Fayette. Nous recevons les propriétaires, les familles, des groupes qui viennent invités par leur société, des amateurs de courses qui apprécient une bonne table et un beau spectacle. Nous travaillons aussi bien en déjeuner qu’en dîner. Notre capacité maximale d’accueil est de 2 250 personnes sur les restaurants. Sur une très belle nocturne nous pouvons faire 1 800 à 2 000 couverts. Concernant le personnel, nous avons en gros trois fourchettes : à minima, nous sommes 40 ; les dimanches, 140-180 personnes ; sur les grands prix (Amérique) par exemple, nous faisons travailler 350 personnes. Nous avons donc des salariés permanents et des extras. »

Et il n’est pas rare de voire des personnalités du monde du spectacle, des artistes, du foot, du rugby, venir passer une soirée entre amis. 

 

En piste !

L’image de marque de Vincennes, c’est sa fameuse piste en cendrée foulée par des stars comme Masina, Roquépine, Bellino II, Ourasi et tant d’autres qui appartiennent à notre mémoire. Rappelons que le plateau est légèrement incliné, d’où la plongée dans la descente et l’effort à fournir dans la ligne d’en face dont seuls les meilleurs sortent indemnes avant la ligne droite. La corde est à gauche, avec une grande piste de 1975 m et une petite piste de 1 325 m.

M. Sanchez, lui, la bichonne au quotidien. « J’ai 10 personnes pour m’occuper de la piste. Nous commençons vers 8 heures. Il nous faut pointer, herser. Pour cela nous avons 10 tracteurs, 1 niveleuse, 2 pelleteuses, 1 rouleau compacteur. Il faut vérifier que le drainage est bien assuré, que le niveau est régulier. Avec l’habitude, on sent presque à l’œil comment la piste réagit. Cet hiver a été assez froid, alors il a fallu aussi faire du salage. Et quand il y a les nocturnes, c’est sûr qu’on termine tard ! Au mois de mars je procède à un décapage de 3 à 4 cm de mâchefer pour réinstaller une couche plus fraîche. D’ailleurs, j’ai toujours à ma disposition environ 2 000 m 3 de mâchefer. Au total, la société Transmat nous en livre environ 2 000 tonnes, tout au long de l’année. La stabilité et le drainage sont aussi assurés par les 15 cm de pouzzolane situé sous les 5 cm de mâchefer. »

Le poète du mâchefer, c’est M. Jean-Michel Debzac, patron de Transmat et « inventeur » du mâchefer de Vincennes. Intarissable à juste titre car il livre l’hippodrome depuis 1971 ! « Le mâchefer, il ne faut jamais l’oublier, c’est une matière minérale, composée à 60 % de silice, qui provient de résidus du charbon , mélange de 13 produits différents provenant essentiellement des industries. Pour l’obtenir on fait une cuisson à 1 500 degrés et on obtient à l’extinction un produit micro-poreux alvéolaire. Donc souple. Historiquement c’était jusque dans les années 30 le substrat qui servait à faire des chemins. Je ne peux pas vous livrer mes secrets de fabrication concernant sa granulométrie (la plus fine possible) mais c’est un produit qui assure un très bon drainage, de la souplesse, l’absorption des chocs et une bonne facilité de mise en place. Sous le pied des chevaux les ondes de choc sont totalement résorbées. Le seul défaut ? Les projections colorées… »

Mais que serait Vincennes sans ses drivers-gueules noirs dont on ne voit plus que les yeux au sortir de la course !

Car l’hippodrome, c’est bien ce contraste constant entre le puits de lumière voulu par l’architecte Philippe Monin, aujourd’hui décédé, avec ses verrières immenses sous lesquelles «  fleurissent » le grand hall de 3 000 m 2, le petit hall de 1 700 m 2, mais aussi ses baies panoramiques donnant sur la cendrée, et ce Paris qui s’illumine au loin tandis que les projecteurs rendent la piste encore plus spectaculaire, à la fois noire et scintillante.

 

Des chevaux… et des enfants

Les stars équestres, elles, arrivent par le parking qui est réservé aux vans. Des boxes leur sont attribués sur le grand tableau où tous les entraîneurs (drivers) sont listés par jour. Puis une ardoise signale sur chaque box à qui il a été attribué. Les chevaux peuvent être douchés et les points d’eau sont partout qui permettent d’hydrater les athlètes quadrupèdes mais aussi de rincer mors, rênes, sulkys… Et les boxes sont désinfectés tous les jours. Jouxtant le rond de détente, l’hippotel géré par l’Afasec peut accueillir, par week-end de grande affluence, 19 chevaux. « Mais aussi ceux qui les accompagnent, nous précise Claude Meurice, hôte de ces lieux. Nous avons 15 chambres simples et 3 chambres doubles. Avec 2 blocs douche et une cafétéria, ils peuvent ainsi se détendre en évitant ainsi la fatigue du trajet. »

Enfin, pour que la fête soit complète les enfants ne sont pas oubliés.S’ils trouvent le temps long, deux ludothèques sont à notre disposition (une côté public, l’autre côté privé). Huit animateurs diplômés peuvent accueillir 45 enfants de 5 à 12 ans. Situés sous les gradins, l’atmosphère y est paisible, loin de l’excitation extérieure. Les enfants jouent, dessinent dans un univers qui est à leur dimension.

Un havre de paix dans les flancs du navire…

18 h 30. Les derniers parieurs s’en vont, un halo de vapeur sort des boxes où les lads douchent « leur » cheval, les grilles se ferment.

Commence alors la ronde des veilleurs qui assureront la sécurité et la surveillance du grand navire amiral toute la nuit.

Et demain tout recommencera !

Dominique-Laurence Repessé

Que soient ici remerciés tous ceux qui, avec patience, ont aimablement pris de leur temps pour nous parler de leur métier et faire en sorte que cet article, si imparfait soit-il, soit vivant et documenté.

Les chiffres du Prix d’Amérique Marionnaud

1 500 personnes travaillent ce jour-là sur l’hippodrome

Dotation : 1 million d’euros répartis entre les 7 premiers

500 000 euros pour le vainqueur

18 trotteurs au départ

Distance 2 700 mètres

Retransmission dans 70 pays

Grande piste de 1 975 mètres, corde à gauche

35 000/40 000 spectateurs

3 parkings d’une superficie totale de 55 100 m 2

250 cars de passionnés

Les 3 restaurants panoramiques reçoivent environ 3 000 personnes

50 guides sont mobilisés pour accueillir les groupes

260 guichets PMH + guichets VIP

60 bornes de pari

Un peu d’histoire

1879 : inauguration de l’hippodrome

1920 : naissance du Prix d’Amérique

1929 : installation du premier appareil à déclenchement des départs

1934 (26 novembre) : dernières courses d’obstacles

1939-1941 : construction du grand hall

1950 : construction de la petite piste

1952 : (20 juin) début des nocturnes

1975 : renouvellement de la concession pour cinquante ans

1976-1980 : première tranche de travaux

1985 : installation de l’écran géant

1992-1993 : réaménagement de la piste et des tribunes

Le saviez-vous ?

20 000 plantes par an sont utilisées pour l’ornementation du site.

Les 17 blocs sanitaires nécessitent à l’année 700 litres de savon liquide et 1 500 rouleaux de 380 mètres de papier toilette ! Soit 570 km de papier, l’équivalent d’un Paris-Arcachon…